mercredi 21 décembre 2016























Avec l’automne elle s’en est allée. Ce premier matin d’hiver me l’a appris. Glacial. Le silence. Vivre sans entendre sa voix, lire ses lignes, partager nos doutes et nos étincelles.

Elle s’en est allée. Trop vite. Avec trop de souffrance.
Elle si grande, si généreuse, si attentive aux autres. Mon amie. Brigitte Dall’ava.
Ce premier jour d’hiver me laisse un froid définitif au cœur.
Je tourne les pages d’un de ses livres. Je lis :
« j’aime le désert ;
marcher sans but,
s’égarer entre des frontières mouvantes,
un horizon sans fin ;
observer et réfléchir, mais aussi rêver ;
explorer, franchir les ravines, traverser les oueds,
suivre les lignes de niveau ;
s ‘installer, se positionner, relever, dessiner,
cartographier, photograhier. »

j’ai aimé tout ça de toi. Comment traverser ce désert où tu nous as laissés ?