dimanche 24 mars 2013

Helter Skelter



Cartographie du roman de James Ellroy, Un tueur sur la route .
(Titre original : Silent Terror (1986).)
Le roman relate l’itinéraire d’un tueur en série d’Ouest en Est à travers les Etats Unis.
Après une lecture archiviste du roman : relevé des personnages, caractéristiques, lieux, dates,  meurtres, j’ai voulu en restituer une vision synoptique.
Peut-on inventer une géographie romanesque ?  Autopsier la fiction ?  Traduire sa complexité par un schéma heuristique ?
Exposition "La mécanique du trait ", Mix'Art Myrys Toulouse jusqu'au 29 mars 2013.

Helter Skelter   ( Canson 100X150cm. Encre de Chine, feutre, acrylique.)
Des formules chimiques  expriment les caractéristiques majeures des  deux tueurs.
En rouge, l’itinéraire routier de Martin Plunkett.
En bleu, les trajectoires du deuxième tueur : Ross Anderson.
La circulation des deux tueurs adopte les codes couleur de la circulation sanguine.
Parsemés le long des itinéraires, les meurtres s’inscrivent comme des constellations.
Chaque module  contient les informations liées à la victime : description physique, âge, date du meurtre, lieu…
Les pointillés noirs relient les meurtres dans leur ordre chronologique.
Les pointillés bicolores relient les meurtres « miroirs ».

8 commentaires:

  1. Ce carré de jardin fleuri me laisse songeur...
    Poésie, traces et au final...comme un rêve d'évasion (ou une évasion de rêve! )
    cartographie du voyage d'un autre.
    magnifique!

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    1. Cher François, merci pour ces mots. Je me rêve en éternelle voyageuse, d'où cette propension à l'errance!

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  2. Je suis frappée de la beauté de cette cartographie. On se perd dans la profondeur de ce projet, de quelle géographie s'agit-il et que sait-on des territoires vers lesquels elle nous emporte? Vous ajoutez là un bien beau chapitre à la poétique de l'espace de Bachelard.

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    1. Mille Merci ! les traces de vos passages ici m'enchantent. j'ajoute vos mots à mes refuges. Ceux de Bachelard m'on bien souvent abritée.

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  3. Vraiment superbe ! Neuronal. Je regrette de ne pas l'avoir vu en vrai. Mais vraiment !

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